Il est tombé dans la musique comme Obélix dans la marmite de potion magique. À suivre en tournée son père, membre du plus populaire boys band des deux dernières décennies, Baylee Littrell a toujours su qu’il voulait vivre de la musique. À 16 ans, le fils de Brian Littrell réalise tranquillement son rêve. C’est lui qui assure en Amérique la première partie de la tournée des Backstreet Boys, DNA World Tour, qui s’est arrêtée à Montréal, hier. Rencontre.

Tu as déjà de l’expérience sur scène, notamment avec Disaster ! dont tu faisais partie à Broadway. Mais c’est la première fois que tu joues dans des salles comme le Centre Bell. Comment se passe la tournée jusqu’à maintenant ?

C’est incroyable ! J’ai fait ma première prestation à Washington et c’était la première fois que je jouais ma musique devant une si grande foule. Et ce soir [hier], il y aura deux fois plus de personnes !

Et j’imagine que tu sais que les fans des Backstreet Boys de Montréal sont particulièrement intenses ?

[Rires] Oh que oui ! Je trouve ça vraiment excitant ! La foule va être tellement bruyante et je pense que je devrai même mettre des bouchons entre les chansons pour rester concentré !

Ton père est l’un des cinq membres des Backstreet Boys. Il a même connu ta mère (Leighanne Wallace) lors du tournage de As Long As You Love Me, l’un des premiers vidéoclips du groupe, dans les années 90. Comment vis-tu avec le fait d’être « le fils de » ?

J’essaie encore de savoir quoi en penser… Mais honnêtement, pour moi, mon père, c’est mon père. Je n’ai jamais fait de différence entre Brian l’artiste et Brian mon père. Pas même ici. Quand je monte sur scène, par contre, c’est là que je réalise toute l’ampleur de ce qui se passe et que je me dis : « Wow ! Quelle occasion incroyable ! » Je suis vraiment fier et honoré d’être le fils de mon père et quand je regarde sa carrière, j’aimerais réellement être capable de faire aussi bien que lui. C’est mon but ultime.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE BAYLEE LITTRELL

Baylee Littrell avec ses parents, Brian Littrell et Leighanne Wallace

On te parle beaucoup de ton père, mais ta mère prend aussi une très grande place dans ta carrière.

Ma mère est la femme la plus incroyable que l’on puisse connaître. Elle est la meilleure agente qui soit. Elle est avec mon père depuis plus de 20 ans, on l’a suivi partout en tournée. Je suis venu ici, au Centre Bell, très souvent. La musique, c’est réellement une affaire de famille.

As-tu toujours voulu suivre les traces de ton père ?

J’ai écrit ma première chanson à 6 ans et j’ai toujours su que je voulais faire ça. J’ai sorti trois chansons dans la dernière année, c’est complètement fou ! La première, Don’t Knock It, est sortie à l’automne, la veille de mon anniversaire, la deuxième, Boxes, est sortie en mai et il y a trois jours, nous avons sorti la troisième, We Run this Beach. On prévoit sortir l’album à l’automne.

Don’t Knock It a un son très country, alors que We Run This Beach se rapproche davantage d’un son pop et estival. Quel genre d’artiste veux-tu être ?

Dans mon cœur, c’est le country. C’est vraiment le genre que je veux privilégier et c’est le genre que je veux suivre. Mais ma mère m’a aussi toujours fait découvrir d’autres genres, alors j’ai d’autres influences que j’essaie de mixer sur mon album pour que tout le monde puisse s’identifier à une chanson.

Consultez le site de Baylee Littrell (en anglais)