O. G. B. : Ils sont sept, ils ont tous étudié en musique au cégep de Saint-Laurent et ils viennent de remporter la grande finale des Francouvertes. Dans la lignée des gagnants de l’année dernière (LaF), O.G.B. (Original Gros Bonnet) amalgame hip-hop, jazz et funk et le résultat est absolument réjouissant. Scène Desjardins, 20 h — Josée Lapointe

PHOTO FOURNIE PAR LES FRANCOS

Vulgaires Machins

Vulgaires Machins

Durer n’est jamais facile. Durer en faisant du punk-rock au Québec l’est encore moins. Vulgaires Machins a fait rugir ses guitares avec intégrité et aplomb pendant deux décennies avant d’éteindre ses amplis. Que le groupe mené par Guillaume Beauregard et Marie-Eve Roy revienne aux Francos par la grande porte — c’est-à-dire sur la principale scène extérieure —, c’est faire justice à une longue route parcourue le poing levé bien haut. Et à des chansons qui cognent. On en espère plusieurs tirées de Compter les corps, le grand album du groupe. — Alexandre Vigneault

Scène Bell, 21 h

PHOTO ÉMILIE DUMAINS, FOURNIE PAR LES FRANCOS

Juste Robert

Juste Robert

Il y a, d’un côté, cette voix et ce phrasé qui dénotent l’influence du grand Bashung. Et cette poésie surprenante qui surgit des textes les mieux tournés. Mais il y a aussi cette lenteur, des rythmes presque poussifs qui font déchanter. Avec Juste Robert, soit on embarque, soit on reste sur la touche. Bref, voilà un univers chansonnier qui ne vient pas avec un manuel d’instructions. À vous de voir si vous saurez le déchiffrer. — Alexandre Vigneault

Quartier Brasseur de Montréal, 19 h