Les nouvelles règles pour combattre le blanchiment d'argent dans les casinos de la Colombie-Britannique s'appliquent à tous, a déclaré le procureur général de la province, qui réagissait à une controverse initiée par le chanteur canadien Drake.

David Eby a affirmé lundi qu'il ne pouvait pas commenter les problèmes particuliers qui surviennent dans les casinos, mais il a rappelé qu'il n'y avait pas d'exception à la règle imposant aux joueurs de divulguer leur source lorsqu'ils déposent plus de 10 000 $.

La grande vedette canadienne Drake a relaté sur son compte Instagram la fin de semaine dernière qu'il n'avait pu jouer au casino Parq Vancouver alors qu'il se trouvait dans la ville pour donner deux concerts.

Il a vertement critiqué l'établissement, l'accusant d'avoir fait du « profilage » racial et de l'avoir empêché de jouer alors qu'il aurait fourni toutes les informations requises.

Le casino Parq Vancouver a affirmé dans une déclaration qu'il dénonçait le racisme de toutes sortes et qu'il suivait toujours les règles provinciales.

M. Eby, qui n'a pas parlé de Drake nommément, a rappelé que les règles pour vérifier les sources d'argent au casino avaient diminué de façon importante les transactions suspectes dans les casinos.

En juin, le procureur général avait publié un rapport indépendant qui concluait que les casinos de la province servaient sans le savoir au crime organisé dans leurs activités de blanchiment d'argent.

Il avait commandé le rapport après avoir examiné une étude selon laquelle le casino River Rock, à Richmond, avait accepté 13,5 millions en billets de 20 $ pendant une période d'un mois en 2015.