Geoffroy, qui compare la marijuana au café, ne croit pas qu'il a déjà composé une chanson «sans influence».

«Je ne sais pas si c'est bon ou pas, mais dans mon cas, c'est devenu une habitude tellement imprégnée», dit l'auteur-compositeur-interprète, candidat à La voix en 2014.

Il fume dans bien des occasions : en création, en répétition, dans les coulisses d'un spectacle, et même sur scène.

«L'autre jour, nous étions à Granby et nous avons fumé sur le stage. Une madame est venue me dire, pas méchamment, qu'on avait du guts de fumer dans un endroit familial. Pour moi, c'est comme un café. C'est un truc très banal», ajoute Geoffroy, dont la chanson Sleeping on My Own a été écoutée plus de 6 millions de fois sur Spotify.

Celui qui sortira son prochain album l'hiver prochain ajoute: «Quand je fume, c'est sûr que ça me prend plus de temps pour écrire et que je suis distrait, il n'y a pas que des avantages à fumer. Mais tu réussis à aller chercher des choses dans des coins de ton cerveau... Je pense que je suis plus créatif.»

C'est à Jacques Languirand, qui était un ami de la famille, qu'il doit notamment son apprentissage dans le domaine. «C'est un peu Jacques qui m'a montré les rouages du pot. C'était quasiment un activiste», se souvient Geoffroy.