Bono, le chanteur vedette du groupe rock irlandais U2, a annoncé qu'il était « à nouveau en pleine possession de sa voix » pour le reste de sa tournée européenne après l'annulation d'un concert, interrompu après quelques chansons samedi soir à Berlin devant des milliers de spectateurs à cause d'une extinction de voix.

Dans un communiqué publié dimanche soir par son agent, Bono assure qu'il a retrouvé toute sa voix et que la tournée va se poursuivre comme prévu.

« J'ai consulté un excellent médecin et grâce à ses soins, je suis à nouveau en pleine possession de ma voix pour le reste de la tournée », précise le chanteur, âgé de 58 ans.

Il se dit en outre « tellement heureux et soulagé que tout risque sérieux ait été écarté », ajoutant néanmoins que sa joie était « tempérée » par l'interruption du concert imposée au public berlinois.

Il a promis que le groupe reviendrait à Berlin à l'issue de sa tournée pour un nouveau concert le 13 novembre à l'intention de ceux privés de spectacle samedi.

Lors du concert de samedi, le deuxième et dernier prévu d'affilée à Berlin, Bono avait paru éprouver des difficultés avec sa voix dès les premières chansons avant d'annoncer qu'il ne pouvait plus continuer.

« Nous sommes tellement désolés pour l'annulation de ce soir. Bono était en pleine forme et sa voix en excellente condition avant le spectacle, mais après quelques chansons il a souffert d'une extinction complète de voix », avait indiqué le groupe rock dans un communiqué publié sur son site.

Alors que l'annulation surprise du concert avait jeté le doute sur la poursuite de la tournée de sept mois de U2, Experience + Innocence, l'annonce du chanteur va soulager les fans en Europe déjà pourvus de leurs billets.

Le prochain concert au programme est prévu à Cologne. Le groupe doit ensuite se rendre en France, au Portugal, en Espagne, au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Grande-Bretagne et en Irlande.

Vendredi durant le premier de ses deux concerts berlinois, Bono avait dénoncé les récentes violences d'extrême droite à Chemnitz en Allemagne. « De telles gens n'ont pas leur place en Europe et dans ce pays », avait-il dit suscitant les applaudissements du public.