Le groupe ayant accompagné Prince dans les années 1980, The Revolution, part en tournée aux États-Unis ce printemps.

Lorsque les membres du groupe ont appris le décès du chanteur, l'an dernier, ils se sont réunis dans un hôtel pour faire leur deuil et tourner une vidéo improvisée dans laquelle ils promettaient de remonter sur scène pour lui rendre hommage.

Après avoir donné trois concerts à guichets fermés, en septembre, au club First Avenue, qui avait servi de décor au film Purple Rain en 1984, The Revolution repart en tournée avec un premier spectacle à Paisley Park, vendredi, jour de l'anniversaire de la mort de Prince.

La tournée s'arrêtera aussi à Chicago, Washington D.C., New York, Cleveland, Detroit, Los Angeles, San Francisco et Seattle.

Par ailleurs, les admirateurs de Prince devront se résigner pour l'instant à ne pas pouvoir entendre la musique inédite de Prince que souhaitait rendre publique un ingénieur de son.

Une juge fédérale a en effet interdit à George Ian Boxill de rendre publique cette musique, à la demande de la succession du chanteur et musicien.

L'ingénieur de son avait collaboré avec Prince sur cinq pièces, en 2006, et avait mis en vente au moins un enregistrement - intitulé Deliverance - en ligne, mercredi. La succession de Prince et Paisley Park Enterprises se sont tournées vers les tribunaux pour bloquer ces ventes.

La juge Wilhelmina Wright a accordé une injonction temporaire, tard mercredi, afin de bloquer la sortie des chansons, et a demandé à George Ian Boxill de remettre les enregistrements à la succession. La juge a indiqué qu'une audience sur cette injonction temporaire aurait lieu ultérieurement.

La poursuite déposée par la succession allègue que l'ingénieur de son avait signé une entente de confidentialité en 2004 indiquant que les enregistrements demeureraient la propriété de Prince, qui chante et joue de la guitare et du clavier sur les chansons.