L'album Unison : Des 30 000 $ que CBS avait d'abord promis d'investir dans un album anglais de Céline Dion, René Angélil obtiendra, à force de persuasion et de coups bien montés, la somme de 300 000 $, puis un budget quasi illimité, en recrutant au passage le prestigieux réalisateur David Foster. Quand l'album tarde à sortir aux États-Unis, Angélil convainc CBS International de laisser chanter exceptionnellement Céline à son congrès annuel au Château Frontenac, en juillet 1990. La chanteuse triomphe, et la sortie d'Unison est devancée aux États-Unis.

Les ententes avec Sony International: Après le succès des albums Falling Into You et D'eux, Tommy Mottola, le grand patron de Sony, consent à Angélil une avance de 55 millions pour l'album Let's Talk About Love, le plus gros deal jamais acordé par Sony à un artiste. En 2000, Angélil signe un contrat encore plus avantageux pour huit albums, au moment où l'industrie du disque se prépare à vivre une crise dont elle ne s'est jamais remise. 

Le spectacle A New DayJustement parce que le disque est en crise, René Angélil prépare son prochain coup: un spectacle permanent à Las Vegas. On le traite d'illuminé, mais en négociant avec trois casinos, il obtiendra que le Caesars Palace construise le Colosseum, dont il encaissera tous les revenus. Contre toute attente, le spectacle A New Day gardera l'affiche pendant cinq ans et attirera pas moins de 3 millions de spectateurs d'un peu partout dans le monde.

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Source: La biographie Le meneur de jeu, de Georges-Hébert Germain