Le gouvernement du Canada vient d'abolir une mesure qu'il imposait aux entreprises qui embauchent des musiciens étrangers qui se produisent au Canada dans des bars ou des restaurants.

La décision concernant l'imposition de droits sur ces artistes fait partie de la révision du programme des travailleurs étrangers temporaires faite par le gouvernement du Canada.

L'été dernier, l'application de ces droits a permis à l'État de recueillir environ 275 000 $.

Toutefois, les propriétaires de grandes salles de spectacle étaient exemptés de devoir payer ces frais réclamés par Emploi et Développement social Canada, ce qui a suscité la critique voulant que seules les petites entreprises étaient pénalisées.

Le député de la circonscription torontoise de Davenport, Andrew Cash, du Nouveau Parti démocratique (NPD), qui est lui-même musicien, a fréquemment critiqué l'imposition de ces frais. À son avis, le gouvernement conservateur vient simplement d'abolir une mesure qui était stupide, qui n'aurait jamais dû être mise en place.

Emploi et Développement social Canada explique que ces frais ont été mis en place pour que les contribuables n'aient pas à avoir à payer pour aider les entreprises à faire venir des travailleurs de l'étranger.