L'icône pop américaine Prince a ravivé lundi la controverse qui l'oppose aux patrons de l'industrie musicale qui, à l'en croire, se la coulent douce «à la plage» et vivent sur le dos d'artistes acharnés à la tâche.

Prince, 55 ans, n'a jamais porté les maisons de disques dans son coeur. En 1992, il avait signé chez le géant Warner Bros. pour rompre quelques années plus tard, ulcéré par la façon dont il s'estimait traité par les dirigeants du label.

Pour autant, le mois dernier le «Kid de Minneapolis» a resigné chez Warner Bros. et doit bientôt publier un nouvel album studio et ressortir son opus de 1984 Purple Rain en version remasterisée.

Mais ce nouveau contrat n'a pas réduit l'animosité de la star envers ses patrons.

«Chaque fois que je parle aux patrons des grands labels, ils sont toujours à la plage», a dit Prince, dont les propos au magazine Essence ont été repris par Rolling Stone.

«Au milieu de l'après-midi, je leur demande ce qu'ils font. «Bah, je suis à la plage avec mes enfants». Donc nous (les musiciens) travaillons pour qu'ils aient les moyens d'envoyer leurs enfants à la fac. Et à la plage. On ne devrait pas se laisser faire», tonne encore Prince.

Pas rancunier, Cameron Strang, le patron de Warner Bros. a dit se réjouir de la collaboration avec l'artiste.

«Tout Warner Bros. Records est ravi de travailler à nouveau avec Prince. C'est l'une des plus grandes stars mondiales. Il a un talent incroyable», a dit M. Strang dans un communiqué commun avec Prince.