Neil Young affirme être très fier d'être Canadien, et ne veut pas que son pays soit - dans ses mots - «jeté aux orties et pillé» pour en tirer des pétrodollars.

Le musicien folk et country a prononcé ces commentaires avant un concert donné vendredi soir à Regina, en Saskatchewan, devant servir à amasser des fonds pour une Première Nation albertaine vivant en aval des sables bitumineux.

Cette communauté a déposé une poursuite pour tenter de protéger son territoire traditionnel contre d'autres démarches d'industrialisation.

M. Young soutient avoir été élevé à ramasser ses dégâts, mais que ces règles ont été violées en ce qui a trait aux sables bitumineux et aux traités signés avec les Premières Nations.

Eriel Deranger, de la Première Nation Chipewyan, le long de l'Athabasca, et qui participait à la conférence de presse avec M. Young, a déclaré que la région des sables bitumineux avait été irrémédiablement endommagée.

Depuis le début d'une tournée de quatre villes à Toronto, dimanche, Neil Young a échangé plusieurs piques avec des politiciens et des dirigeants d'entreprises pétrolières, qui soutiennent que l'artiste ne comprend pas les sables bitumineux ou leurs avantages économiques.