Les enquêteurs de la Californie qui tentent d'élucider la mort de Michael Jackson ont décidé de ne pas porter d'accusations contre sept médecins qui l'ont traité par le passé, ont déclaré les autorités mercredi.

Les médecins étaient visés par l'enquête menée par le bureau chargé de la mise en application de la loi sur les stupéfiants du procureur général de Californie, Jerry Brown, a affirmé la porte-parole Christine Gasparac.

L'un des médecins, dont le nom n'a pas été précisé, a été référé au conseil des médecins de la Californie pour avoir prescrit des médicaments à un pseudonyme de Michael Jackson, a précisé la porte-parole.

La porte-parole du conseil des médecins, Candis Cohen, a refusé de confirmer l'information, affirmant que les plaintes et les enquêtes ne sont pas du domaine public.

Le médecin personnel du chanteur, Conrad Murray, a déjà plaidé non coupable à l'accusation d'homicide involontaire. Les autorités affirment que le médecin a procuré à Michael Jackson un mélange de sédatifs, dont un puissant anesthésique qui a causé sa mort.

La police de Los Angeles, qui a enquêté sur le décès, avait demandé aux enquêteurs fédéraux et de l'État de vérifier les pratiques d'ordonnance des médecins qui ont traité le roi de la pop dans le passé.

L'agence fédérale chargée de la mise en application de la loi sur les stupéfiants (DEA) a aussi mis un terme à ses enquêtes sur les médecins de Michael Jackson, a dit la porte-parole Sarah Pullen.

L'enquête menée par l'État consistait notamment en une recherche dans la base de données des ordonnances médicales qui suit les médecins qui prescrivent des substances à usage restreint. La base de données surveille aussi les quantités et les destinataires de ces substances.