Il y a 10 ans ce mois-ci que Dédé Fortin est décédé. Pour marquer le coup, son ancien comparse et collaborateur Jean Arsenault (du groupe Ouanani) a décidé de lui consacrer une soirée hommage, dont les bénéfices seront remis à la Fondation André Dédé Fortin contre le suicide.

On sait que Dédé fut un des premiers à mélanger la chanson pop québécoise aux musiques d'ailleurs (rappelez-vous les frères Diouf). C'est pourquoi ce spectacle collectif exploitera à fond la carte du multiculturalisme.

Parmi les 80 artistes prévus au programme, on retrouvera du pur «keb» (Loco Locass), mais aussi du brésilien (Bombolesse), du chant innu (Kathia Rock), du dan bau vietnamien (Huu Bac Quach), de la flûte peule (Lasso), des percussions africaines (Samjam), du reggae-dub (Vander), de la danse-latino-américaine (Salsa Descalza) ou afro-péruvienne (Un don en la sangre) et de la fusion québéco-sénégalo-mozambiquienne (Ouanani).

Original: les organisateurs ont même invité un rabbin hassidique, une conteuse vaudou et un pasteur évangélique tchadien à nous causer de la vie et de la mort.

Tout ça, c'est samedi soir à partir de 21 h au Cabaret du Mile End (ancien Kola Note). Quelque chose nous dit que ça va se terminer tard.