La tournée du 30e anniversaire de l'album The Wall, de Pink Floyd, s'arrêtera au Centre Bell le 19 octobre prochain. Le bassiste Roger Waters, qui a imaginé le concept de cet album mythique, viendra nous le jouer de bout en bout avec ses musiciens.

Pour la petite histoire, notons que c'est à la suite d'une altercation avec un spectateur au Stade olympique de Montréal, le 6 juillet 1977, que Waters a eu l'idée d'un mur qui séparerait musiciens et spectateurs.

La tournée actuelle s'amorcera le 15 septembre à Toronto et s'arrêtera aussi à Ottawa le 17 octobre et les billets pour le concert montréalais ne seront pas mis en vente avant le mois de mai.

Après avoir boudé le répertoire de son ancien groupe, Waters a décidé d'en réclamer la paternité comme il l'a fait en jouant Dark Side of the Moon deux fois à Montréal en 2006-2007.

En 1980-1981, Pink Floyd n'avait joué The Wall que dans quatre villes: Los Angeles, Uniondale, Dortmund et Londres. Waters l'a refait à Berlin après la chute du Mur, le 21 juillet 1990, avec plusieurs artistes invités.

«Quand nous le faisions, à l'époque, c'était après la fin de la guerre du Vietnam, et nous sommes actuellement au beau milieu de guerres en Irak et en Afghanistan. Il y a dans The Wall un message anti-guerre très puissant qui existait à l'époque et qui existe encore aujourd'hui», a déclaré Waters à l'Associated Press.

Ce devrait être sa dernière tournée: «Je ne suis plus aussi jeune que je l'étais. Je ne suis pas comme B.B. King ou Muddy Waters. Mon ami Eric Clapton (...) jouera de la guitare et sera sur scène jusqu'au jour de sa mort, parce que c'est ce qu'il fait.»

Et Waters d'ajouter: «Je ne suis pas un grand chanteur ni un grand instrumentiste ou quoi que ce soit, mais j'ai toujours la passion et j'ai quelque chose à dire. J'ai un chant du cygne en moi et je crois que (la prochaine tournée) le sera.»