Aux prises avec des dettes personnelles d'environ 200 000 $, le DJ et leader du groupe Bran Van 3000, James Di Salvio, a fait la semaine dernière une proposition de remboursement à ses créanciers, notamment à son ancien producteur Fogel Sabourin, qui lui réclamait des sommes depuis plusieurs années.

En vertu de la nouvelle loi sur la faillite, les particuliers doivent d'abord faire une «proposition de consommateur» à leurs créanciers lorsque leurs dettes sont de moins de 250 000 $. Si cette proposition est refusée, il est ensuite possible de déposer une cession en faillite.

Les huit différents créanciers de M. Di Salvio ont reçu ou recevront dans les prochains jours une proposition de remboursement de 20 % des sommes dues. Ils disposent de 45 jours pour accepter ou refuser cette proposition.

Outre les Productions Fogel Sabourin, à qui il doit environ 55 000 $, la Banque Royale, Revenu Québec, Revenu Canada et American Apparel comptent au nombre des créanciers, confirme-t-on au bureau du syndic Litwin Boyadjian.

Depuis le début des années 2000, la maison de production Fogel Sabourin réclamait près de 115 000 $ à Di Salvio pour différentes dépenses. Une poursuite avait été engagée et l'artiste a reconnu une partie des dettes. En décembre 2008, le tribunal le condamnait à verser 57 444 $ à Fogel Sabourin, somme qui n'a toujours pas été versée.

Joint vendredi sur la côte Ouest américaine, où il se trouve ces jours-ci, le leader de Bran Van 3000 a indiqué qu'il s'agissait d'un dossier personnel. La communication étant mauvaise, il nous a invité à le rappeler mais n'a pas répondu par la suite.

Le retour de Bran Van 3000 a réuni une foule monstre lors du Grand Événement du Festival de jazz, en juillet 2008. Le dernier album de Bran Van 3000, Rosé, paru en 2007, n'a pas connu l'immense succès de Glee (Drinking in L.A.), à la fin des années 90. M. Di Salvio confiait l'an dernier travailler à un projet de film, The Power of Love, dont il composerait la musique et signerait la réalisation.