Visites de l'infirmière et de médecins, promenades des enfants, sorties en ville quotidiennes... Johnny Hallyday retrouve à Los Angeles, sous l'oeil vigilant des paparazzis, une forme de routine, bousculée lundi par l'hospitalisation à Paris de sa fille Laura Smet.

Visites de l'infirmière et de médecins, promenades des enfants, sorties en ville quotidiennes... Johnny Hallyday retrouve à Los Angeles, sous l'oeil vigilant des paparazzis, une forme de routine, bousculée lundi par l'hospitalisation à Paris de sa fille Laura Smet.

Depuis plusieurs jours, «l'idole des jeunes», qui a fait une grosse frayeur à ses fans en décembre avec son hospitalisation d'urgence à Los Angeles, quitte quotidiennement sa luxueuse villa perchée dans les collines surplombant Beverly Hills pour aller déjeuner ou faire les boutiques avec sa femme Laeticia.

Jeudi dernier, avant de réveillonner avec l'acteur Jean Reno, le chanteur visitait le chantier de sa future maison dans le quartier huppé de Pacific Palisades, où il faisait ensuite quelques emplettes vestimentaires.

Quelques jours plus tard, on le voyait à La Conversation, un célèbre café-pâtisserie des quartiers chics de Los Angeles.

Et dimanche, la star arpentait The Grove, un grand centre commercial à ciel ouvert très prisé des habitants de la ville, où les stars hollywoodiennes n'hésitent pas à se montrer en famille.

Mais lundi, alors qu'une dizaine de paparazzi sont postés comme chaque jour devant la maison des Hallyday, on apprend que la fille du chanteur, Laura Smet, a été hospitalisée à Paris. «Tentative de suicide», selon certains médias, «simple malaise» selon son agente. Si rien ne filtre de la villa, Johnny restera claquemuré chez lui toute la journée.

Le chanteur reçoit néanmoins ses visites quotidiennes. En début de matinée, son infirmière franchit le grand portail de fer forgé, bientôt suivie par un praticien en blouse blanche, qui ne ressortira qu'à la mi-journée.

De temps en temps, les deux filles adoptives de Johnny et Laeticia, Jade (cinq ans) et Joy (un an et demi) font leur apparition sur le perron et lancent un «coucou» aux paparazzis en leur faisant signe de la main. Dans l'après-midi, elles partiront en balade avec leur jeune nounou.

Et puis c'est la ronde des curieux et des voisins, qui se demandent toujours, après plusieurs semaines de fièvre médiatique, qui peut bien susciter un tel intérêt dans leur paisible quartier.

«Je vois du monde tous les jours, qui habite ici?», demande Ralph, qui travaille dans le petit centre commercial situé face à la maison des Hallyday. Comme l'écrasante majorité des Américains, Ralph ignore tout du chanteur, mais la présence des téléobjectifs attise sa curiosité. «Et que chante-t-il?"

Ni une ni deux, un des paparazzis sort son ordinateur portable et le pose sur le capot de son 4x4. Quelques clics plus tard, la voix d'un Johnny yé-yé rompt le silence. «Johnny, c'est ça!"

Ralph aime. «La guitare est bonne, c'est lui qui joue?» Le paparazzi change de titre et passe à «Allumer le feu», version très rock. Ralph semble conquis. «C'est de la bonne musique. Je vais voir si je peux la télécharger».

Si les fans de Johnny ne courent pas les rues de Los Angeles, le sort a voulu qu'une Française, conquise elle aussi - et qui préfère ne pas dévoiler son nom - tienne une boutique en face de chez lui.

Elle n'a pas vu Johnny depuis plusieurs semaines, mais elle assure que Laeticia est venue la voir pour la tenir au courant de l'état du chanteur.

«Il était vraiment à deux doigts d'y rester», dit-elle avec un accent du sud à couper au couteau. «Laeticia m'a dit plusieurs fois de passer chez eux voir les filles, mais je n'ai jamais voulu les déranger. Maintenant, je pense que lorsqu'il ira mieux, j'irai y faire un tour».