Le FBI a rendu publics mardi ses dossiers sur Michael Jackson. Les documents n'apportent toutefois aucune révélation sur la star défunte. On y apprend entre autres qu'en 2004, la police de Santa Maria en Californie avait demandé l'aide du FBI après l'arrestation du chanteur, redoutant des attentats lors de son procès pour pédophilie.

Les documents datant de la période 1992-2005 ont été rendus publics mardi à la suite d'une requête de l'agence américaine Associated Press et d'autres médias dans le cadre de la loi sur la liberté de l'information après la mort de Michael Jackson le 25 juin dernier à l'âge de 50 ans.

Le FBI avait initialement parlé de quelque 600 pages, mais n'a finalement rendu publiques que 333 pages, invoquant les règles de respect de la vie privée et le besoin de préserver certaines techniques d'investigation.

Le FBI avait surveillé Michael Jackson pendant pendant plus d'une décennie, mais les dossiers rendus publics par le Federal Bureau of Investigation n'apportent aucune révélation importante sur sa vie. L'agence fédérale n'a par ailleurs apparemment jamais trouvé de preuve solide contre lui.

Selon ces documents, la police de Santa Maria avait demandé l'«implication» du FBI après l'arrestation de Michael Jackson pour abus sexuel sur enfant. La police, selon le FBI, craignait que l'importante médiatisation de l'affaire ne fasse du procès une cible de choix pour des terroristes. Le FBI avait conclu à l'absence de menace précise.

Ces documents révèlent également que les enquêteurs fédéraux avaient contribué à faciliter des entretiens aux Philippines en 1993 par les autorités de Californie enquêtant sur les allégations d'abus sexuels sur des enfants lancées contre le chanteur.