Michael Jackson, décédé le 25 juin à Los Angeles, usait de pseudonymes pour se faire prescrire les puissants médicaments qui ont peut-être provoqué sa mort, affirme vendredi le Los Angeles Times.

Omar Arnold, Joseph Scruz, Bill Bray... le «roi de la pop» endossait de multiples identités pour obtenir les analgésiques, sédatifs et autres somnifères dont il était dépendant, assure le quotidien, citant des sources proches de l'enquête sur la mort du chanteur.

Si les pseudonymes sont monnaie courante chez les personnalités pour réserver un billet d'avion ou une table de restaurant, leur utilisation dans un cabinet médical et sur une ordonnance est passible de poursuites en Californie, pour la star comme pour son médecin.

Selon le Los Angeles Times, Michael Jackson se serait fait prescrire des médicaments, peu avant sa mort, sous le nom de Omar Arnold.

Le quotidien ajoute, citant une personne ayant travaillé pour la pop star dans les années 80 et 90, que les médecins de Jackson remplissaient régulièrement ses ordonnances sous les pseudonymes Joseph Scruz et Bill Bray.

Michael Jackson n'est pas le premier à user de ce stratagème.

Quand l'actrice Winona Ryder avait été arrêtée en 2001 pour vol, les enquêteurs avaient découvert au cours de leur enquête que l'actrice avait utilisé six pseudonymes pour 37 ordonnances auprès de 20 docteurs.

L'enquête sur la mort de Michael Jackson est toujours en cours, sa dépendance aux médicaments étant régulièrement citée comme une cause possible de son décès soudain, le 25 juin à Los Angeles.