La relève de la musique du monde aura la chance de se faire valoir pour les deux prochains mois au Club Balattou avec les 3es Syli d'Or qui commencent ce soir.

Organisé par les Productions Nuits d'Afrique, le concours s'y déroule tous les mardis et mercredis à 20 h 30. Deux différents artistes se relaient chaque soir. L'entrée est gratuite.

La programmation ressemble à celle du Festival Nuits d'Afrique, mais avec un accent plus marqué cette année pour le soul et le hip-hop, ainsi qu'une ouverture aux musiques tsigane et latine. Les rondes préliminaires se poursuivent jusqu'au 22 avril. Les trois artistes ou groupes qui reçoivent le plus de votes se rencontrent à la grande finale, le jeudi 30 avril au Kola Note.

L'enjeu : la participation au disque live de la finale, une invitation au Festival Nuits d'Afrique, au Festival Musique du bout du monde et au Festival Musiqu'en Nous, ainsi que quelques autres prix.

«Honnêtement, je n'ai jamais trop aimé les concours, se souvient Tomas Jensen, porte-parole des Syli et ancien lauréat du Festival Petite-Vallée. En fait, je détestais les concours. Je n'aimais pas qu'on me juge. Mais je réalise aujourd'hui qu'un concours, ça permet de rencontrer des gens du milieu et de jeunes collègues, et aussi de mieux se faire connaître.»

Hélène Dimanche, responsable de la programmation nationale aux Productions Nuits d'Afrique, concède que la formule du concours risque d'avantager les artistes qui invitent le plus d'amis.

«Il aurait été difficile de trouver un jury spécialisé à chaque mardi et mercredi soir durant cette période. Mais notre formule a aussi son avantage. Nous voulons apprendre aux artistes à travailler la relation avec leur public.»