Moins de huit mois après une grosse déprime qui a obligé la justice à la tenir éloignée de ses enfants, Britney Spears veut être rétablie dans ses droits de maman, au point qu'elle vise à passer avec eux au moins la moitié de son temps.

Ses avocats et ceux de son ex-mari Kevin Federline sont arrivés à un accord qui autorise à la mère un droit de visite fixé à trois rendez-vous par semaine pour voir ses deux fils Sean Preston et Jayden James. L'accord obtenu l'autorise également à passer deux nuits (sur les trois jours par semaine) auprès des deux bambins, avec une possibilité, si les choses se passent bien d'en augmenter la fréquence.

Ainsi Britney pourrait-elle passer près de 40 % de son temps auprès des deux garçons, dont le père avait jusqu'alors le droit de garde exclusif, a précisé Me Laura Wasser, avocate de la chanteuse, à l'Associated Press.

Non seulement cet accord permettra à Britney Spears de passer du temps avec ses fils, mais il annule la nécessité du procès qui était prévu le mois prochain pour fixer les modalités d'un droit de visite ainsi que les points concernant les pensions alimentaires.

Ces modifications spectaculaires surviennent alors que la carrière de Britney semble avoir pris un nouvel essor. Elle est actuellement en train de travailler sur un nouvel album et vient de finaliser une vidéo avec Madonna qui sera utilisée lors de la prochaine tournée de cette dernière. Britney a aussi été saluée pour son jeu d'actrice dans deux apparitions de la série How I Met Your Mother, où elle a incarné - non sans succès - la réceptionniste d'un cabinet de dermatologie.

La reprise en main de son rôle de mère semblait inimaginable en début d'année quand son comportement avait à ce point défrayé la chronique, qu'il a fallu l'hospitaliser pour revoir des soins psychiatriques.

Autre rendez-vous en revanche maintenu avec la justice pour Britney, celui fixé au 31 juillet afin de décider si son père conservera ou non la curatelle sur les biens et avoirs de sa fille, ainsi qu'une autre affaire en cours, concernant cette fois un procès pour conduite sans permis.

Mais son avocate reste confiante: «La différence entre le début de l'année et aujourd'hui est proprement étonnante», a jugé Me Wasser.