Plusieurs journalistes étrangers, dont le journaliste Raymond Saint-Pierre, envoyé spécial de de Radio-Canada en Syrie, qui visitaient un village syrien près de la frontière avec la Turquie ont essuyé des tirs d'artillerie.

Un porte-parole du ministère russe de la Défense a dit que les obus provenaient de positions occupées par le Front Nousra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie. Cette organisation est exclue de la trêve négociée par les États-Unis et la Russie, tout comme le groupe armé État islamique.

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Les journalistes voyageaient à bord de blindés fournis par l'armée russe et étaient escortés par des membres des forces spéciales russes. Ils visitaient le village de Kensaba, qui a été récemment repris par le gouvernement, quand les obus ont commencé à pleuvoir.

Des officiers russes leur ont alors crié de se mettre à l'abri et un blindé russe s'est précipité sur place pour leur faire écran.

Quelques journalistes ont subi des égratignures et ont été soignés sur place.

Radio-Canada rapporte que le reporter Raymond Saint-Pierre a été légèrement blessé à la main, au coude et au genou.

Par ailleurs, le président syrien Bachar el-Assad a déclaré à la télévision allemande que les rebelles qui déposent les armes peuvent espérer une amnistie complète. Ce n'est pas la première fois qu'il formule de tels propos, mais les insurgés répliquent que M. Assad n'a aucun rôle à jouer dans l'avenir du pays.