Connu pour son attachement à la véracité de ses papiers, le New York Times a vu rouge ce week-end, après la publication sur son site internet par un pirate informatique d'un faux éditorial.

Portant sur WikiLeaks, l'éditorial publié sous le nom de Bill Keller, ex-directeur de la rédaction désormais simple journaliste, a apparemment commencé à circuler sur internet parce que Nick Bilton, spécialiste des nouvelles technologies au sein du quotidien, avait publié sur son compte Twitter le lien pointant vers cet article.

Réagissant sur son compte Twitter lui aussi, Bill Keller a écrit dimanche matin: «Il y a un faux éditorial qui circule sous mon nom sur WikiLeaks».

Nick Bilton a ensuite effacé son premier message.

Aucun élément ne permettait dans l'immédiat de savoir qui était derrière cette manipulation.

Le New York Times faisait partie des quotidiens qui avaient eu un accès direct aux documents de la diplomatie américaine que WikiLeaks avait diffusés en nombre fin 2010.