Il est intarissable. Chaque fois qu'il se retrouve devant un micro, l'ancien magnat de la presse Conrad Black est incapable de se retenir et doit absolument lancer des flèches empoisonnées.

Invité mardi à parler de l'avenir des journaux à New York, l'ex-patron du National Post a profité de la tribune qu'on lui offrait pour s'en prendre aux journalistes.

Que leur reproche-t-il au juste? D'être des narcissiques en puissance et de se prendre pour des Bob Woodward miniatures...

Sur une note plus positive, M. Black estime que les journaux canadiens s'en tirent pas mal mieux que les américains, grâce entre autres à la diversité et à la concurrence puisque, souligne-t-il, chaque grande ville canadienne compte au moins deux grands journaux.

L'avenir des journaux selon lui? Un contenu taillé sur mesure selon les intérêts de chacun, envoyé par courriel et imprimé à la maison