Les Mexicains et les Colombiens ont rendu hommage à l'écrivain Gabriel Garcia Marquez, vendredi, à l'occasion du premier anniversaire de son décès.

Lectures publiques et expositions ont été organisées dans les capitales des deux pays pour souligner l'oeuvre de celui qui avait été sacré prix Nobel de la littérature en 1982.

Depuis son décès d'un cancer à l'âge de 87 ans, M. Garcia Marquez suscite toujours l'admiration des amateurs de lecture, qui continuent d'ailleurs de se procurer en grand nombre son roman le plus connu, Cent ans de solitude.

Le Congrès de la Colombie - pays natal de l'auteur - débat actuellement de la possibilité d'apposer son visage sur les billets de banque. De son vivant, toutefois, les Colombiens n'appréciaient pas tous l'écrivain, et ce sentiment était réciproque. Sa famille avait d'ailleurs vendu des archives personnelles à l'université du Texas, à Austin, pour la somme de 2 millions de dollars, une décision qui provoqué une controverse dans son pays d'origine.

Vendredi, toutefois, les frustrations semblaient être chose du passé à Bogota. La bibliothèque nationale a exposé pour la première fois des effets personnels de l'auteur que sa famille avait légués, dont sa médaille du prix Nobel, ainsi que sa machine à écrire utilisée pour rédiger «Cent ans de solitude».

Les visiteurs ont aussi pu observer le costume traditionnel en lin appelé communément «liqui liqui» qu'il arborait lors de la cérémonie de prix Nobel.

La Foire internationale du livre de Bogota, qui s'ouvre la semaine prochaine, aura d'ailleurs pour thème la ville fictive de «Macondo» inventée par M. Garcia-Marquez.

Lors de son décès, les hommages avaient aussi afflué vers Mexico, lieu où M. Garcia Marquez a habité pendant des décennies. Cette année, la ville a organisé des lectures publiques de ses ouvrages.

Photo Eduardo Verdugo, Archives AP

Gabriel Garcia Marquez en mars 2014.