Après la mort subite de sa mère qui l'a élevé seule, qui tenait une librairie à Nagoya, au Japon, Tarô, son fils, se rapproche de sa grand-mère maternelle.

Le jeune homme sourd et muet tentera d'éclaircir les mystères de son histoire familiale. Un beau matin, une séduisante femme débarque à la librairie que Tarô a transformée en galerie d'art. Elle est venue lui présenter ses condoléances. Coup de foudre!

Au bout de quelques rencontres, les deux amoureux voudront s'épouser. Rien ne semble pouvoir compromettre leur bonheur, mais des détails du passé de la famille de Tarô viendront compliquer leur destin.

La romancière montréalaise née au Japon, Aki Shimazaki, clôt avec Maïmaï (escargot en japonais) le cycle L'ombre du charbon, amorcé en 2014.

On n'a pas lu les trois précédents titres, mais celui-ci, concis, lumineux et sensible, est d'agréable lecture. Au coeur du récit, un poème parlant d'un escargot qui porte lourdement sa maison, tel un chagrin ou un fardeau. C'est le secret que la mère de Tarô a emporté avec elle à sa mort.

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Maïmaï. Aki Shimazaki. Leméac/Actes Sud. 176 pages.