Le grand futurologue Edmond Kirsch, scientifique mondialement reconnu, s'apprête à révéler au monde sa plus grande découverte: la vérité sur l'origine et l'avenir de l'humanité. Mais il est tué au moment de faire sa révélation, en direct devant des millions de gens.

Son ami Robert Langdon, présent lors de l'assassinat, tente alors de retrouver le disque dur contenant cette information cruciale, afin de la diffuser mondialement avant que des forces obscures ne l'en empêchent.

Après un silence de quatre ans, Dan Brown est de retour au rayon des best-sellers avec ce polar techno-religieux qui se déroule entièrement en Espagne.

Le rythme est enlevé, les phrases, succinctes, les chapitres, courts. On ne s'ennuie pas, ou si peu. Et qu'importe les (multiples) invraisemblances, puisqu'elles sont au service du récit et du professeur Langdon, qui partage ici la vedette avec une directrice de musée et un ordinateur ultra-sophistiqué.

En fin de compte, pourtant, on est déçu par le dénouement. Comme une désagréable impression d'anti-climax alors que tout, depuis le début, allait dans le sens d'un impressionnant build-up.

Vrai que le chemin a parfois plus de valeur que la destination. Ainsi vu, Origine ne manque ni d'attrait ni d'intelligence... artificielle. Mais ultimement, on ne peut s'empêcher de se poser la question: on a lu tout ça pour ça?

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Origine. Dan Brown. JC Lattès. 565 pages.