«Il y a plusieurs façons de vous raconter cette histoire. Mais le plus simple, je crois, est de commencer par le jour où l'on a tenté de me tuer.» C'est par cette phrase-choc, cet «hameçon» narratif plutôt intrigant que Patrick Bauwen va littéralement ferrer son lecteur, dès les premières lignes du thriller Le jour du chien.

Lui-même directeur d'un service d'urgence dans un hôpital de la région parisienne, l'auteur met en scène Christian Kovak, un urgentologue qui va vivre une aventure pour le moins rocambolesque après avoir été la cible d'un tireur dans le métro.

En émergeant du coma, Kovak visionne une vidéo de l'agression et se retrouve face à l'inconcevable: parmi les passagers du métro présents ce soir-là, il y a sa femme, horriblement assassinée trois ans plus tôt par un psychopathe!

À partir de cet instant, la vie de Kovak bascule et il se jette dans une enquête à haut risque, car le tueur qui est au large, tapi dans les profondeurs de la ville, n'accepte pas que sa proie ait pu lui échapper.

Il y a des polars à connotations sociologiques, historiques ou géopolitiques qui incitent à la réflexion, d'autres sont de purs divertissements. Pour notre plus grand plaisir, ce récit haletant appartient à cette dernière catégorie.

* * * 1/2

Le jour du chien. Patrick Bauwen. Albin Michel. 450 pages.