Dans l'Angleterre de l'époque victorienne, William Bellman doit sa réussite à son travail acharné et à son ingéniosité pour trouver des solutions originales aux problèmes de la manufacture familiale de textiles.

Mais quand la tragédie frappe, William Bellman est impuissant. Malgré ses calculs et ses observations frénétiquement notées, il n'arrive pas à trouver de remède à une maladie épidémique qui frappe son village et sa famille.

Désespéré, il conclut un pacte avec l'homme au manteau noir du titre, un inconnu intrigant qu'il croise à de nombreuses reprises lors de funérailles.

Il consacre alors sa vie à la mort, ouvrant une boutique funéraire à Londres. Peut-on vraiment faire un pacte avec la Mort sans y laisser son âme?

En trame de fond, une anecdote: à 10 ans, le jeune William a voulu épater ses amis avec le lance-pierre qu'il avait conçu et ses habiletés techniques. Il tua un corbeau freux, geste qui le poursuivra jusqu'à sa mort.

Les corbeaux, souvent perçus comme des symboles de la mort, sont d'ailleurs présents tout au long du récit, et apportent une jolie touche à une histoire somme toute touchante et divertissante, malgré quelques longueurs.

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L'homme au manteau noir. Diane Setterfield. Éditions Plon, 351 pages.