J.K. Rowling ne chôme pas. Alors qu'elle planche sur le premier des trois scénarios inspirés de son «encyclopédie» Fantastic Beasts, voilà que sort Le ver à soie, deuxième des sept tomes annoncés des enquêtes de Cormoran Strike, que, comme L'appel du coucou, elle publie sous l'identité de Robert Galbraith.

Le détective privé, ancien militaire amputé d'une jambe, revient ici, en compagnie de «son» Watson, la belle Robin Elacott, pour tenter de découvrir ce qu'il est advenu d'Owen Quine.

Le célèbre écrivain a disparu. Il venait de mettre le point final à un roman à clés qui révélait les dessous très sombres du monde des gens de lettres et de leur entourage. La créatrice de Harry Potter s'infiltre ainsi dans les coulisses du monde de la littérature, qui lui sont très familières.

C'est bien fait, efficace, quelques couteaux volent bas (et c'est jouissif) et le rythme est moins essoufflant que dans L'appel du coucou (tant mieux).

Quelques coupures dans les descriptions auraient toutefois permis d'alléger l'ensemble: le monde de Strike, contrairement à celui d'Harry Potter, n'a pas besoin d'être décrit par le menu pour exister.

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Le ver à soie. Robert Galbraith. Grasset. 569 pages.