Sans être le meilleur roman de Van Cauwelaert, Le principe de Pauline est plutôt réussi. C'est léger et plein de fraîcheur, parfait pour une fin d'été.

L'auteur revisite deux thèmes qui lui sont chers: l'amour et l'amitié. Même si certaines situations sont à peine vraisemblables, le lecteur y trouve beaucoup de plaisir.

Le voyou Maxime, le timide écrivain Quincy et la pétillante Pauline forment un trio aussi inattendu qu'indissociable. Et cette histoire romanesque, voire rocambolesque, marque leur vie.

Lorsque Quincy Farriol achète son propre roman chez un bouquiniste, il y trouve la dédicace à Pauline et Maxime qu'il a signée il y a plus de 20 ans. Il se remémore alors la rencontre avec Pauline, la séance de signatures dans une librairie de province.

Pendant que Maxime était en prison, il a prié Quincy d'aimer Pauline à sa place. Si elle n'en avait que pour Maxime, elle est demeurée le seul et unique amour de Quincy.

La ligne entre amour et amitié n'est jamais claire, mais l'amour permet de construire une solide amitié, croit Pauline. À travers ce récit parsemé d'humour, l'auteur rend aussi hommage aux petits libraires.

* * * 1/2

Le principe de Pauline. Didier Van Cauwelaert. Albin Michel, 298 pages.