Le roman autobiographique de Massimo Gramellini a obtenu le prix Elsa Morante 2012 et s'est vendu à un million d'exemplaires en quelques semaines en Italie. C'est un récit émouvant, écrit avec sobriété, et dont l'authenticité ne fait aucun doute.

Massimo ne parvient pas à surmonter la perte de sa mère, morte quand il avait 9 ans. Sans frère ni soeur, délaissé par son père aux prises avec son propre chagrin, il se réfugie dans l'imaginaire. Chaque épreuve de la vie ranime ses angoisses et son sentiment d'abandon.

Gramellini raconte son parcours chaotique et sa renaissance grâce à l'amour et la révélation d'un secret. «Au bout de quarante ans, il serait temps que quelqu'un te dise la vérité», décrète sa marraine.

Il reconnaît qu'au fond de lui, il a toujours su mais préféré faire semblant de ne pas savoir. C'est seulement en faisant face à la brutale réalité qu'il peut échapper à ses peurs et finalement aller de l'avant.

Quoique douloureuse, cette histoire est relatée avec une infinie tendresse et une grande sincérité. Massimo Gramellini est journaliste à La Stampa et animateur-vedette à la télévision italienne.

****

Fais de beaux rêves, mon enfant, Massimo Gramellini, Robert Laffont, 222 pages.