Le Français David S. Khara a surpris tout le monde en publiant avec succès, en 2011, Le projet Bleiberg, thriller efficace au cube, dans la manière des maîtres anglo-saxons du genre, mais écrit dans un français de qualité.

Eytan Morgenstern, son «superhéros» (après manipulations biologiques, dans des conditions effroyables), est un agent du Mossad israélien et... un tueur sensible, doté d'une conscience ! En 2012, Khara a poursuivi avec Le Projet Shiro, mieux écrit que son premier Projet.

Alors que Le projet Bleiberg vient tout juste d'être publié en anglais et est en cours d'adaptation pour le cinéma, Khara lance un troisième tome, Le projet Morgenstern, qui se déroule, comme les premiers, de la Deuxième Guerre mondiale au XXIe siècle.

Or, non seulement on renoue avec plaisir avec le fameux Eytan et ses amis Jeremy et Jacqueline (rencontrés dans le premier tome), mais la plume s'est encore affinée. C'est violent, oui, sanglant, certes. Mais c'est aussi étayé par certains faits historiques ou scientifiques... La prochaine hécatombe ne viendra pas d'où on pense, dit Khara. On recommande la lecture préalable du premier tome, au moins, pour mieux apprécier le troisième.

***1/2

Le projet Morgenstern, David S. Khara, Expression noire, 416 pages.