Décevante première incursion dans la littérature destinée aux jeunes adultes que celle d'Elizabeth George. Mais attention: passé les 150 premières pages (poussives) de Saratoga Woods, il y a là un rythme et des éléments prometteurs... pour les trois autres tomes de ce qui sera une tétralogie fantastico-policière mettant en scène une adolescente qui lit dans les pensées.

Un élément par ailleurs mal exploité dans cette intrigue qui se boucle de façon décevante, mais qui s'ouvre sur un punch qui laisse envisager un deuxième tome plus consistant.

Becca King, donc, jusqu'à récemment, s'appelait Hannah Armstrong. Mais elle a découvert que son beau-père venait de commettre un meurtre. Elle fuit avec sa mère, qui la laisse sur l'île de Whidbey. Où elle se retrouve prise dans un autre genre de toile d'araignée.

Elizabeth George, qui campe habituellement ses livres en Angleterre, nage cette fois en eaux familières puisqu'elle vit sur l'île en question. Mais si l'endroit semble unique et fascinant, la romancière donne tellement de détails sur le sujet qu'à la place de se familiariser avec les lieux, on s'y perd. Quand on ne s'y ennuie pas.

* * 1/2

Saratoga Woods. Elizabeth George. Presses de la Cité, 425 pages.