«Moi aussi j'ai lancé un livre, mais il n'y avait pas le quart du monde qu'il y a ici ce soir», a dit Thérèse Dion en s'adressant à son gendre René Angélil qui lançait hier soir à l'hôtel Windsor sa biographie, Le maître du jeu, écrite par Georges-Hébert Germain. Mme Dion n'a pas à s'en faire, des lancements aussi courus, il n'y en a pas eu beaucoup à Montréal ces dernières années.

Thérèse Dion et la fille de René Angélil, Anne-Marie, ont sans doute livré les allocutions les plus touchantes de cette soirée animée par Céline Dion et où l'auteur Georges-Hébert Germain, Paul Sara, le cousin d'Angélil, Julie Snyder et Luc Plamondon ont également rendu hommage au célèbre imprésario. Entourée de ses trois frères, Patrick, Jean-Pierre et le petit René-Charles, Anne-Marie Angélil a dit de son père que s'il n'avait pas toujours été présent auprès de ses enfants, il les avait toujours inclus dans son rêve et leur avait donné le plus bel exemple de quelqu'un qui apprécie la vie.Dans la foule, on a reconnu Ginette Reno, qu'Angélil a saluée au passage, Nanette Workman, René Simard, Marie-Chantal Toupin, Patrick Zabé, la famille Dion, toute la cuvée 2009 de Star Académie (dont Angélil est le directeur) aussi bien que le maire Gérald Tremblay, le ministre québécois Pierre Arcand, Michel Bergeron et Pierre Karl Péladeau, que des manifestants lock-outés du Journal de Montréal attendaient en vain à la porte de l'hôtel rue Peel.

Quand il a finalement pris la parole, René Angélil a d'abord remercié sa famille, expliquant que ce livre était pour son fils de 8 ans et ses cinq petits-enfants qui, un jour, voudront savoir comment était leur papa, leur grand-papa. Il a aussi eu de bons mots pour les académiciens qui, a-t-il dit, «représentent ce pour quoi on fait ce métier-là».