Les vrais fans savent à quelle maison de l'école Poudlard ils appartiennent. Tout le monde sait quel personnage porte une cicatrice en forme d'éclair sur le front. Fred et George sont probablement les jumeaux les plus connus de l'histoire. L'univers de Harry Potter est indéniablement connu, mais peut-être ne savez-vous pas tout.

Plus que des livres

Harry Potter, c'est sept romans, huit films, une pièce de théâtre, un jeu vidéo, une comédie musicale et des parcs thématiques construits à Orlando, Osaka, Londres, Los Angeles et, jadis, en Australie. Traduits en 80 langues dans 200 pays, les différents volets de la saga littéraire ont été vendus à plus de 500 millions d'exemplaires, selon la maison d'édition britannique Bloomsbury. Ainsi, 1 personne sur 15 possède un exemplaire de la série.

Objet de collection

Le premier tome, Harry Potter and the Philosopher Stone (Harry Potter à l'école des sorciers), avait été imprimé à 1000 exemplaires au départ, ce qui avait valu un paiement de 2500 $ à son auteure. Si les exemplaires initiaux sont devenus des objets de collection, J.K. Rowling est quant à elle devenue très riche. Sa fortune est aujourd'hui établie à 1,1 milliard US selon Forbes. Elle est de ce fait l'écrivaine la plus fortunée du monde.

Des lecteurs plus tolérants

Les lecteurs de la saga Harry Potter sont plus tolérants et respectueux envers les communautés minoritaires (culturelles, religieuses, sexuelles et de genre), selon une étude publiée par le Journal of Applied Social Psychology. On peut en effet tracer des parallèles entre Voldemort et l'idéologie nazie, puisque le sorcier noir veut éliminer les personnes qui ne sont pas de «sang pur», comme les Moldus, les sang-de-bourbe et les sang-mêlé.

Ne plus avoir peur des briques

Ceux et celles qui ont lu l'intégrale de la saga ont investi 60 heures en moyenne pour dévorer environ 4500 pages. Selon deux études menées par Gizmodo et The Booklist Reader, le nombre de pages des livres destinés à un jeune public aurait augmenté de 115 % à 173 %, une croissance qui serait en grande partie imputable au succès de la saga Harry Potter.

Histoires alternatives

Si les auteurs de fanfictions s'en donnent à coeur joie pour imaginer des détours inattendus, J.K. Rowling elle-même a considéré plusieurs options. Saviez-vous qu'elle avait envisagé de former un couple avec Harry et Hermione à la fin de la série? Pire encore... elle a songé à tuer le personnage de Ron au beau milieu de la saga! Il y a fort à parier que des hordes de lecteurs auraient manifesté leur désaccord avec cette idée.

Champion au box-office

Le sorcier aux lunettes rondes n'a pas seulement fait sonner les caisses enregistreuses des librairies, mais également des cinémas. L'adaptation cinématographique de la série en huit films a généré 7,68 milliards US sur la planète, pour une moyenne de 900 millions US par film. Quelque 588 décors et 160 paires de lunettes ont été utilisés pour les tournages.

Influent jusque dans le sport

Si vous voyez des gens courir dans un parc avec un balai entre les jambes, n'imaginez pas qu'ils agissent sous les effets de substances hallucinogènes. Dites-vous plutôt qu'ils pratiquent probablement la version moldue (lire ici: tristement humaine et sans pouvoirs magiques) du quidditch, la discipline que pratiquent les sorciers. Des coupes du monde sont organisées depuis une décennie et il existe plusieurs équipes à Montréal. C'est du sérieux!

Pauvres hiboux

La relation unique qu'entretient Harry Potter avec Hedwidge, la chouette blanche la plus célèbre du monde, a donné envie à beaucoup d'enfants d'avoir leur propre hibou. Malheureusement, ces animaux ne sont pas destinés à vivre dans une cage et ils ne sont pas particulièrement faits pour être des animaux de compagnie. Résultat: des centaines de hiboux ont été abandonnés en Angleterre après la publication du dernier tome.

Dans le vocabulaire courant

À l'origine, «moldus» et «quidditch» n'étaient que des néologismes appartenant à un cercle d'initiés friands des aventures de Harry Potter. Mais avec le temps, le vocabulaire de J.K. Rowling s'est ancré dans l'imaginaire collectif. Il n'est désormais pas rare d'entendre les gens parler du polynectar et du veritaserum, évoquer une personne en disant Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ou nommer la maison de Poudlard à laquelle ils appartiennent pour se décrire (Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle).

Le mal de tête de Poudlard

Après avoir réalisé des recherches avec plusieurs enfants, le docteur Howard Benett a constaté que leurs migraines étaient souvent causées par un grand nombre d'heures consacrées à la lecture de Harry Potter. En anglais, on parle de « Hogwart headache ». À 15 ans, l'auteur de ces lignes a d'ailleurs appris qu'il avait besoin de lunettes, après s'être plaint de maux de tête récurrents en lisant la saga un peu trop intensément...