La légende de la bande dessinée Stan Lee, co-créateur de Spider Man et des X-Men, a abandonné le procès intenté en mai dernier à son ancienne société POW! Entertainment, à laquelle il réclamait un milliard de dollars pour avoir tenté selon lui de l'abuser en profitant de son grand âge.

«Cette affaire a été troublante pour tout le monde, pour moi comme pour les fans, mais je suis heureux désormais d'être entouré de ceux qui veulent le meilleur pour moi», a indiqué le scénariste et éditeur de 95 ans dans un communiqué diffusé lundi.

«Je suis ravi d'abandonner cette action en justice, de retourner travailler avec mes amis et collègues de POW! et de lancer la nouvelle vague de personnages et d'aventures fantastiques!», a-t-il ajouté.

Celui qui a dirigé l'expansion de la petite maison d'édition Marvel Comics devenue l'empire Marvel contestait les conditions dans lesquelles il avait signé l'an dernier la vente de POW! à un holding chinois.

Il estimait que les dirigeants de POW!, profitant de ses problèmes de vue et de son chagrin à la suite du décès de sa femme, ne lui avaient pas dévoilé tous les détails de cette vente, notamment le fait que l'acheteur chinois, Camsing International, aurait les droits exclusifs d'utiliser son nom et son image.

Le nom de Stan Lee est par ailleurs apparu récemment dans les chroniques judiciaires pour de toutes autres raisons. Le vieil homme a fait l'objet en avril d'une plainte de la part d'une massothérapeute qui l'accuse d'agressions sexuelles, quelques mois après d'autres accusations du même type venant d'infirmières qui l'ont soigné chez lui. Stan Lee, via son avocat, a rejeté ces accusations.