Depuis quelques années, les auteurs canadiens ont la cote. Ils sont traduits de plus en plus au Québec, mais aussi par des maisons d'édition sises en France ou en Suisse. Aperçu de la rentrée canadienne-anglaise... en français!

Sur les rivages du réel

C'est le deuxième roman de cette auteure, aussi professeure et musicienne, qui est originaire de l'Alberta et qui vit maintenant en Grande-Bretagne. Son premier livre, Etta et Otto et Russell et James, a été traduit en 23 langues.

Les chants du large (traduction de Our Homesick Songs par Carole Hanna). Emma Hooper. Alto, 448 pages.

Date de parution: 11 septembre.   

L'amour en pays colonial

Un recueil de nouvelles qui démontre que la vie et l'amour restent difficiles, de nos jours, en pays colonial. L'auteure est issue de la nation Michi Saagiig Nishnaabeg.

Cartographie de l'amour décolonial (traduction d'Islands of Decolonial Love par Arianne Des Rochers et Natasha Kanapé Fontaine). Leanne Batasamosake Simpson. Mémoire d'encrier, 152 pages.

Date de parution: 19 septembre.

Jeune à l'ère numérique

Deuxième roman du Montréalais Guillaume Morissette en traduction chez Boréal. Après Nouvel onglet, le romancier poursuit son étude de la précarité et du désoeuvrement des jeunes à l'ère numérique.

Le visage originel (traduction de The Original Face par Daniel Grenier). Guillaume Morissette. Boréal, 240 pages.

Date de parution: 2 octobre.

Hostile banlieue

Deux frères adolescents tentent de survivre dans une banlieue torontoise hantée par les gangs de rue. «Le roman le plus bouleversant que j'aie lu cette année», a écrit Dina Nayeri, du Guardian.

33 tours (traduction de Brother par Christine Raguet). David Chariandy. Zoé, 176 pages. 

Date de parution: 10 octobre.

Une histoire de la Chine

Le quatrième livre de la romancière montréalaise, portant sur l'histoire de la Chine de 1950 à aujourd'hui, a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général ainsi que le prix Scotiabank Giller en 2016. 

Nous qui n'étions rien (traduction de Do Not Say We Have Nothing par Catherine Leroux). Madeleine Thien. Alto, 544 pages.

Date de parution: 16 octobre.

Général Wolfe

L'écrivaine montréalaise nous revient avec un récit audacieux au sujet d'un certain James Wolfe. Enfin, d'un homme qui se dit être la réincarnation du néanmoins célèbre général. 

Onze jours en septembre (traduction de Lost in September par Sophie Voillot). Kathleen Winter, Boréal, 376 pages.

Date de parution: 16 octobre.

Photo fournie par Zoé

33 tours

Rude nature

Douze nouvelles qui décrivent la vie à la campagne en Colombie-Britannique où les hommes parlent peu, mais se battent fort. Le premier roman de D.W. Wilson, Balistique, a été sélectionné en 2015 pour le prix international Dylan Thomas à l'intention des jeunes auteurs.

La souplesse des os (traduction de Once You Break a Knuckle par Madeleine Nasalik). D.W. Wilson. L'Olivier, 250 pages.

Date de parution: 23 octobre.

Adolescence londonienne

La vie difficile d'un adolescent après la guerre à Londres. Le réputé auteur canadien a réussi un autre roman que The Guardian a décrit comme étant tout simplement «magique».

Ombres sur la Tamise  (traduction de Warlight par Lori Saint-Martin et Paul Gagné). Michael Ondaatje. Boréal, 360 pages.

Date de parution: 6 novembre.

Photo fournie par L’Olivier

La souplesse des os