Le Plan stratégique 2018-2022 de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) défendra les droits socioéconomiques des écrivains et fera la promotion de la littérature québécoise.

D'ici 2022, l'UNEQ compte exiger du gouvernement du Québec que la Loi sur le statut professionnel des artistes concernant la littérature soit bonifiée pour imposer la négociation d'ententes collectives.

«La loi sur le statut de l'artiste qui nous régit depuis une vingtaine d'années est profondément injuste, car elle prive les écrivaines et écrivains du droit à être représentés collectivement dans des négociations avec les éditeurs», croit la présidente de l'UNEQ, Suzanne Aubry.

Composée de 1600 membres, l'UNEQ veut aussi réclamer d'Ottawa une Loi sur le droit d'auteur qui rétablisse le respect du travail des écrivains et leur droit à une rémunération équitable pour l'utilisation de leurs oeuvres, et qui revalorise les sociétés de gestion collective des droits de reproduction.