Les 14es Correspondances d'Eastman, qui auront lieu du 4 au 7 août, réuniront comme d'habitude toute une brochette d'auteurs québécois dans une ambiance des plus bucoliques. Quatre d'entre eux nous disent pourquoi il faut aller à Eastman, et nous en avons profité pour leur demander ce qu'ils sont en train de lire en ce moment.

Patrick Senécal

Qui? Auteur de romans d'horreur et de thrillers, tels Sur le seuil, Hell.com, la série Malphas et Faims.

Quoi? Dans le cadre d'un nouveau volet destiné aux jeunes adultes, une rencontre intitulée «L'horreur au quotidien».

Première fois à Eastman? «Oui. Surprenant, non? J'étais souvent en vacances, ou trop occupé.»

Pourquoi y aller? «Pour l'ambiance bucolique, différente de celle des salons qui ont lieu à l'intérieur pendant l'année. Et c'est intéressant, un événement qui a lieu à l'extérieur des grands centres, d'aller rencontrer les lecteurs là où ils sont.»

Que lisez-vous en ce moment? «La promesse de l'aube de Romain Gary. Je suis un fan, mais je n'avais jamais lu celui-ci! Je retrouve son style, son côté baveux et, surtout, sa profonde humanité.»

Claudia Larochelle

Qui? Journaliste, animatrice et auteure, elle a publié cette année son premier livre jeunesse, La doudou qui ne sentait pas bon.

Quoi? Une lecture pour les 3 à 6 ans de son livre, suivie d'une discussion. «J'adore faire des animations avec les enfants, ça se fait dans la joie, ça m'amène ailleurs.»

Première fois à Eastman? «Oui!»

Pourquoi y aller? «Pour l'Estrie. Parce que parler de littérature quand il fait chaud, c'est être un peu en vacances. Et parce que c'est une occasion de grande proximité entre les auteurs et les lecteurs.»

Que lisez-vous en ce moment? «Le nouveau roman de Véronique Ovaldé, Soyez imprudents les enfants. Il sort le 17 août, et je vais interviewer pour la revue Les libraires. Mais ce n'est pas du travail, c'est du plaisir!»

Francine Ruel

Qui? Comédienne, dramaturge et romancière, auteure entre autres de la populaire Trilogie du bonheur.

Quoi? Participation au Café littéraire sur les paysages urbains.

Première fois à Eastman? «Non. Je suis une amie fidèle. J'en ai été la porte-parole et je suis encore impliquée dans les coulisses.»

Pourquoi y aller? «Pour la littérature. Parce que l'ambiance est formidable et le décor, idyllique. Parce que tout le village vibre au rythme des Correspondances et que le temps semble suspendu pendant quelques jours.»

Que lisez-vous en ce moment? «Je viens de terminer La bête et sa cage de David Goudreault. Je lui avais dit qu'il devait absolument écrire une suite à La bête à sa mère. Ce garçon a un talent fou. Et la beauté de la chose, c'est qu'il y en aura un troisième!»

Perrine Leblanc

Qui? Auteure de deux romans, L'homme blanc (prix du Gouverneur général) et Malabourg.

Quoi? Un Sentier de lecture - «Je vais lire des extraits de livres que j'aime» - et un Thé littéraire - «Je vais discuter littérature avec les participants d'une manière conviviale».

Première fois à Eastman? «C'est la troisième fois. Mon plus beau souvenir, c'est toutes ces salles pleines. Ça fait vraiment plaisir.»

Pourquoi y aller? «Pour les échanges, pour la diversité, pour les rencontres. L'ambiance est top, ce n'est pas chiant et c'est intéressant. C'est léger avec du contenu.»

Que lisez-vous en ce moment? «Rhapsodie québécoise d'Akos Verboczy. Il est sorti cet hiver, mais je n'ai mis la main dessus qu'en juin. Cette histoire d'un enfant de la loi 101 est savoureuse, drôle, touchante, personnelle.»