L'auteur d'Arvida présente sa première pièce à l'Espace Go jusqu'au 12 mars, Saint-André-de-l'Épouvante, dont le texte vient aussi d'être publié au Quartanier.

En congé sabbatique de l'UQAM où il enseigne la littérature, Samuel Archibald travaille à son deuxième roman jeunesse et planche également sur une série télé avec sa conjointe, l'auteure Geneviève Pettersen. 

Sur la table

Inspiration: «J'ai une collection de livres sur le paranormal qui occupe une place importante dans mon travail. Ça m'inspire et ça m'aide pour mes recherches. J'en achète partout: dans les bazars, les marchés aux puces, sur Kijiji.»

Des carnets: «J'écris à la main et il y a des carnets partout dans la maison. Mes cahiers sont pleins de ratures, je recopie ce que j'ai écrit. Ça me permet de me relire, de retravailler. Cent fois sur le métier...»

Lecture et relecture: «En plus de mes livres sur le paranormal, il y a les livres que je lis et que je relis. Actuellement, on trouve dans ma pile Les chambres de bois d'Anne Hébert et Danse macabre de Stephen King, un recueil de nouvelles d'horreur paru en 1978.»

Travailler à l'écart: «J'aime avoir beaucoup de choses sur mon bureau, comme cette tasse. Mon espace de travail se trouve à l'arrière de la maison, attaché à la cuisine. À l'origine, c'était un garde-manger et ça me convient. Comme écrivain, tu n'es pas au centre de l'univers, tu dois être en retrait, tu regardes.»

Autour de la table

Photo de George A. Driscoll: «Cette photo du photographe néo-brunswickois George A. Driscoll est un cadeau de ma belle-mère. Elle me rappelle une citation que j'aime beaucoup du philosophe Paul Ricoeur: "Il n'y a pas d'opposition tranchée entre le travail de l'esprit et le travail manuel". Cette phrase m'inspire et j'y crois profondément.»

Mouches pour la pêche: «Sur le mur face à mon ordinateur, il y a mes mouches à pêche. Comme tous les pêcheurs, je suis toujours un peu frustré de ne pas pêcher. Les mouches me rappellent que je vais y retourner. Des fois, je pêche au parc Bellerive. C'est tout près, je peux y aller en autobus.»

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Cliché du photographe néo-brunswickois George A. Driscoll.