L'écrivaine J.K. Rowlings recevra le prix de la fondation PEN/Allen pour le service littéraire en hommage à son dévouement envers la liberté d'expression et d'autres causes.

L'auteure d'Harry Potter, qui recevra son prix le 16 mai à l'occasion d'un gala à New York, succède à Salman Rushdie, Toni Morrison et Tom Stoppard, entre autres.

Mme Rowling a fondé la fiducie de bienfaisance Volant, qui finance la recherche pour la sclérose en plaques et d'autres causes. Elle a aussi créé l'organisme à but non lucratif Lumos, qui s'applique à réunir les enfants placés en institution avec leurs familles. Ces raisons, en plus de ses prises de position pour la liberté d'expression, expliquent sa nomination pour le prix, a indiqué lundi l'organisation PEN America.

PEN est un organisme qui défend la liberté de création et d'opinion des écrivains partout dans le monde et vient en aide à ceux en danger ou en prison à cause de leur travail.

Par voie de communiqué, Mme Rowling s'est dite «profondément honorée» de recevoir ce prix et que son travail soit reconnu par une organisation qu'elle admire et soutient depuis longtemps.

Les livres d'Harry Potter ont eux-mêmes fait l'objet de censure ou de tentatives de censure. Partout dans le monde, la présence de la magie dans la série fantastique a mené des gens à accuser l'auteure de faire la promotion de la sorcellerie et des forces occultes.

Commentant l'annonce, le président de PEN America, Andrew Solomon, a affirmé que l'écriture de J.K. Rowling était empreinte «d'imagination, d'empathie, d'humour et d'un amour de la lecture».

L'organisme récompensera aussi en mai le directeur de la maison d'édition Hachette, Michael Pietsch, qui a notamment publié des livres de Donna Tartt, David Foster Wallace ainsi que Robert Galbraith, le pseudonyme sous lequel Mme Rowling écrit des romans de détective. La maison d'édition collabore aussi avec PEN pour contrer la censure littéraire en Chine.