Les cendres de l'écrivain Gabriel García Márquez seront rapatriées dans son pays d'origine, en Colombie, et seront exposées dès le mois de décembre à Carthagène, une ville située près de la mer des Caraïbes où le récipiendaire d'un prix Nobel avait commencé sa carrière.

L'exposition permanente des restes de l'écrivain national de la Colombie résulte d'une entente entre les autorités du pays et la famille de García Márquez, a confié à l'Associated Press le gouverneur de l'État de Bolivar, Juan Carlos Gossain.

Bien que les ouvrages de l'auteur, tel que Cent ans de solitude, soient imprégnés des souvenirs de son éducation en Colombie, plusieurs personnes croyaient que ses cendres resteraient au Mexique, où il a vécu des décennies et où ses funérailles d'État ont été célébrées, en 2014, lorsqu'il est décédé à l'âge de 87 ans.

Les amis colombiens de l'écrivain, connu là-bas sous le surnom «Gabo» se sont réjouis de la nouvelle.

Gabriel García Márquez , qui est né dans un hameau où poussaient des bananes près de la mer des Caraïbes, s'est établi à Carthagène en 1948, où il a commencé en tant que journaliste au quotidien local El Universal. Il poursuivait à l'époque des études en droit.

La ville fortifiée était le décor de l'un de ses livres les plus célèbres, L'amour au temps du choléra et sa famille y détient toujours une résidence au bord de la mer. Sa fondation, instaurée pour former des journalistes latino-américains, y est également établie.

«Ces premières années à Carthagène ont été fondamentales dans la vie du jeune écrivain. Carthagène est au centre de la région de la vaste région des Caraïbes qui a marqué sa vie, ses expériences, son travail», a indiqué l'auteur et grand ami du défunt, Plinio Apuleyo Mendoza.

C'est l'Université de Carthagène qui est propriétaire de l'édifice où les cendres de Garcia Marquez seront placées. Un buste en bronze de l'écrivain, sculpté par son amie, l'artiste britannique Kate Murray, fera partie de l'exposition.