Plus populaire que jamais, Stefan Zweig demeure l'un des auteurs les plus lus dans le monde. Soixante-dix ans après sa mort (il s'est suicidé le 22 février 1942 au Brésil), son oeuvre est tombée dans le domaine public.

Ainsi, plusieurs nouvelles éditions et traductions des oeuvres de l'écrivain autrichien sont publiées cette année.

Entre autres, la collection Bouquins de Robert Laffont propose une édition souple de quelque 1300 pages regroupant la quasi-totalité de ses récits, un genre littéraire dans lequel il excellait.

Ces 35 récits ont été confiés à une équipe de huit traducteurs sous la direction de Pierre Deshusses par souci de modernité et de fidélité à la version originale.

Ils sont présentés pour la première fois par ordre chronologique, ce qui permet de saisir l'évolution de l'écriture de Zweig.

Entre ses oeuvres les plus connues (La confusion des sentiments, Le joueur d'échecs, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme), on trouve des textes pratiquement inconnus comme Rêves oubliés ou Deux solitudes. Chaque récit est présenté en trois ou quatre pages par son traducteur.

C'est un bonheur de (re)découvrir Zweig, ce véritable archéologue de l'âme humaine qui analyse avec finesse les moindres nuances des sentiments. Son oeuvre est un must dans toutes les bibliothèques.