Il pleuvait des oiseaux



Jocelyne Saucier

(XYZ)

Une des grandes réussites de l'année récompensée par le prix des Cinq continents de la francophonie au mois d'octobre, ce roman touchant sans être pathos parle d'amour, de vieillesse et d'amitié sur fond de grands espaces abitibiens. Parce que tout le monde a droit à une deuxième chance. (Josée Lapointe)

Et au pire, on se mariera

Sophie Bienvenu

(La Mèche)

Puissant premier roman, sous la forme d'une confession brutale, maladroite et touchante, celle d'une fillette de 13 ans qui aime trop quelqu'un qu'elle ne devrait pas aimer. Ce livre, on ne peut plus le lâcher, jusqu'à sa finale crève-coeur. (Chantal Guy)

Guyana

Élise Turcotte

(Leméac)

La douleur tisse un lien fusionnel entre Ana, son fils Philippe et leur coiffeuse Kimi. C'est la tendre solidarité des survivants, et dans ce roman, déjà couronné du Grand Prix du livre de Montréal, Élise Turcotte redéfinit de façon magnifique la notion d'âmes soeurs. (C.G.)

La patience des fantômes

Rachel Leclerc

(Boréal)

Cette saga familiale hors norme qui se déroule en Gaspésie sur 100 ans est d'une puissance foudroyante, tant par sa construction narrative que par son écriture maîtrisée et limpide. Joachim Levasseur, héros plus grand que nature, est à classer parmi les figures mythiques de la littérature québécoise. (J.L.)

Le sablier des solitudes



Jean-Simon DesRochers

(Les Herbes Rouges)

Un jour de tempête de neige, un carambolage monstre fait se fracasser les destins de plusieurs personnages et c'est comme si vous y étiez, dans chacune des voitures, dans tous les esprits. Pour son deuxième roman, Jean-Simon DesRochers confirme son talent et son style, celui d'un rare écrivain qui a le souci de plaire par l'expérimentation. (C.G.)

Arvida

Samuel Archibald

(Le Quartanier)

Jouissif, ludique et écrit avec verve, Arvida est le faux-vrai récit d'une ville, de ses histoires épeurantes ou rocambolesques et de ses personnages. Le livre d'un conteur-né, qui a su créer une mythologie sans se prendre au sérieux. (J.L.)

Polynie

Mélanie Vincelette (Robert Laffont)

On ne voit plus le Grand Nord de la même façon après avoir lu ce roman, sorte de polar polaire, dans lequel Ambroise tente de savoir pourquoi son frère Rosaire est mort. Vincelette séduit par son originalité, son érudition et sa sensibilité, offrant du coup une vision moderne d'un territoire trop souvent folklorisé. (C. G.)

Au beau milieu, la fin

Denise Boucher (Leméac)

Premier roman d'une indignée de 75 ans, Au beau milieu, la fin parle de la vieillesse, mais surtout de la vie qui va et du coeur qui continue à battre, toujours. Assurément le succès-surprise de la rentrée d'automne, rempli d'humour et d'humanité. (J.L.)

Atavismes

Raymond Bock

(Le Quartanier)

Dans ce recueil d'histoires, Raymond Bock s'intéresse à l'Histoire, notre histoire. À une filiation tragique depuis les origines sanglantes de la colonie jusqu'à son abandon devant la télévision, c'est à la fois épique et pathétique, et le regard, lui, est impitoyable.

(C.G.)

La chorale du diable

Martin Michaud

(La Goélette)

À Montréal, les corps d'une mère et de ses trois enfants sont retrouvés gisant dans leur sang, tués à la hache. Le mari s'est suicidé après s'être tranché la langue. Victor Lessard mènera l'enquête. Un an après la parution de son premier polar, Martin Michaud revient en lion dans ce suspense ultra-complexe mais parfaitement maîtrisé.