Le dernier roman de la série James Bond a été lancé mercredi à Londres avec, comme il se doit, une Bond Girl tout de cuir vêtue, une voiture de sport et des militaires en tenue de commandos descendant du ciel.

L'Américain Jeffery Deaver, qui a écrit Carte Blanche, est arrivé devant le «Champagne Bar» de la gare internationale de Saint-Pancras, point de départ londonien des trains trans-Manche, au volant d'une Bentley Continental GT rouge, un bolide de douze cylindres qui dépasse les 300 km/h en vitesse de pointe.

A ses côtés, la traditionnelle «Bond Girl» était moulée de cuir.

Le livre, lui, est arrivé par les airs, apporté par une équipe de commandos des Royal Marines, descendus en rappel du plafond de la gare de style gothique.

La trame du livre devait rester secrète jusqu'à mercredi minuit, mais des fuites ont révélé que le 007 de ce roman sert dans la Royal Navy, notamment en Afghanistan, avant de rejoindre les services secrets.

«Il y a 18 mois, les personnes chargées de la succession de Ian Fleming (créateur disparu de James Bond) m'a demandé si cela m'intéresserait d'écrire le dernier roman. Je me suis posé la question pendant sept secondes et j'ai dit: "oui, j'aimerais bien"», a déclaré l'écrivain.

«Ian Fleming a eu une forte influence sur moi. J'ai lu mon premier James Bond à huit ans environ», a-t-il ajouté.

Le premier des «nouveaux» James Bond, écrits après la mort du créateur en 1964, est sorti en 2008 sous la plume du Britannique Sebastian Faulks (Le Diable l'emporte).