La littérature donne des maux de tête, elle ne les soigne pas, a affirmé vendredi l'écrivain français Jean-Marie Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, à Guadalajara, à l'ouest du Mexique.

«La littérature n'est pas faite pour guérir les maux, mais pour donner des maux de tête», a affirmé le romancier interrogé sur l'utilité de la littérature au cours d'une conférence dans le cadre de la Foire internationale du livre qui sera inaugurée samedi.

«L'écrivain n'invente pas et les écrivains forment une sorte de tambour dont la mission est d'écouter et de résonner. Leur objectif ne devrait pas être d'inventer mais de raconter», a-t-il ajouté.

La Foire du livre de Guadalajara, la plus importante manifestation hispanophone du genre, se tiendra du 27 novembre au 5 décembre. Elle avait accueilli l'an dernier 600 000 visiteurs.