Le Grand prix du roman de l'Académie française a été décerné hier à Eric Faye pour Nagasaki (Stock), livre insolite sur le temps, la solitude et l'absurdité du réel, qui transporte le lecteur au Japon, loin des premières amours littéraires de l'auteur, l'Albanie et Ismail Kadaré.

Eric Faye a été choisi «au troisième tour de scrutin, par 9 voix contre 6 à Maylis de Kerangal pour Naissance d'un pont (Verticales). Jean-Marie Blas de Roblès, avec La Montagne de minuit (Zulma), était aussi en lice.

Nagasaki est «un roman très original, c'est ce qui nous a séduits», a indiqué Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française.

«Je suis surpris, très impressionné et honoré. C'est une étape importante pour moi, qui va me donner du courage pour continuer. Mais je n'imagine pas de vivre sans écrire», a confié le lauréat à l'AFP.