Michel Seymour, professeur au département de philosophie de l'Université de Montréal, recevra samedi à Ottawa le prix Jean-Charles-Falardeau de la Fédération canadienne des sciences humaines, remis au meilleur ouvrage de sciences sociales en langue française. De la tolérance à la reconnaissance, publié au Boréal, porte sur «les relations complexes qui existent entre les droits individuels et collectifs».

Un autre professeur de l'Université de Montréal, Pierre Popovic, reçoit quant à lui le prix Raymond-Klibansky pour le meilleur ouvrage de sciences humaines: Imaginaire social et folie littéraire (Presses de l'Université de

Montréal) qui explore la vie du poète français (et fou) Paulin Gagne (1808-1876), auteur entre autres de L'Unitéide qui compte 25 000 vers.

Du côté anglophone, le prix Klibansky va à David Wilson de l'Université de Toronto pour Thomas d'Arcy McGee - Passion, Reason and Politics (McGill-Queen's University Press) et, en sciences sociales, le prix Harold Adams Innis est décerné à John Lutz de l'Université de Victoria pour Makuk, sur la marginalisation économique des Autochtones en Colombie-Britannique.

La Fédération canadiennes des sciences humaines représente plus de 50 000 chercheurs attachés à 69 sociétés savantes et 75 universités et collèges.