Après une semaine en librairies, le nouveau roman de Dan Brown, The Lost Symbol, a déjà trouvé plus de deux millions d'acheteurs.

La maison d'édition Doubleday a annoncé mardi que cette donnée inclut les ventes d'éditions à couverture rigide, de livres audio et de livres électroniques, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada. La porte-parole de Doubleday, Suzanne Herz, n'a toutefois pas voulu donner de chiffres précis, spécifiant que les ventes avaient «largement dépassé» les deux millions d'exemplaires en langue anglaise dans le monde. Mme Herz a précisé que les livres électroniques composaient environ cinq pour cent des ventes, ou 100 000 copies. Doubleday a lancé la version numérique en même temps que l'édition à couverture rigide, même si certains membres de l'industrie craignaient que les ventes électroniques n'affectent celle de l'édition papier, plus dispendieuse.

La semaine dernière, Amazon.com a révélé que The Lost Symbol a été plus populaire sur son lecteur Kindle qu'en version papier le jour de sa mise en vente.

Le livre électronique, un secteur en croissance d'un marché autrement lent, composerait, selon les estimations, entre un et cinq pour cent des ventes totales de livres.

«The Lost Symbol» ne s'est pas approché du record de plus de huit millions de copies vendues en 24 heures, détenu par «Harry Potter et les reliques de la mort», mais son résultat sur une semaine constitue un record en Amérique du Nord pour la société mère de Doubleday, Random House. Selon Mme Herz, le record était jusque-là détenu par les mémoires de Bill Clinton, publiés en 2004.

Le nouveau roman de Dan Brown est son premier depuis «Da Vinci Code», vendu à plus de 40 millions d'exemplaires à travers le monde depuis sa sortie en 2003.