L'immense facilité avec laquelle on peut désormais se procurer un livre, sur l'internet ou ailleurs, ne fait pas que lesdites oeuvres sont plus faciles à écrire. Ou que leurs auteurs gagnent mieux leur vie qu'avant. Dans le livre ou dans le disque, le droit d'auteur reste le gagne-pain du créateur et tout téléchargement illégal ou «photocopillage» représentent une forme de vol.

Reconnaissant l'importance du droit d'auteur et l'impact des libertés que bien du monde s'octroie en la matière, l'UNESCO parraine annuellement, le 23 avril, date du décès de Cervantes et de Shakespeare, la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.

Cette année, sur le thème Mille et un lieux, voyagez!, la 14e JMLDA propose d'explorer ces «cavernes d'Ali Baba» que sont les lieux du livre, physiques et virtuels: bibliothèques publiques, scolaires et institutionnelles, sites internet, librairies de livres neufs et usagés, centres d'archives, etc. Là où ça sent le papier, l'encre, le bois et la cire, dira Chrystine Brouillet, porte-parole de la manifestation pour la deuxième année de suite avec Stéphane Dompierre pour qui un livre ne se juge que «par les émotions ressenties par ceux qui l'ont lu et aimé». Un conseil: n'allez pas dire à l'auteur d'Un petit pas pour l'homme que tel livre est meilleur qu'un autre, parce que vous risquez de le trouver très Mal élevé!

Le programme complet des activités de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur est disponible sur le site www.jmlda.qc.ca. Embarquez-vous! Comme le rappelle Mme Brouillet en citant Baudelaire, le voyage promet «ordre et beauté, luxe, calme et volupté». Et leurs contraires. Ce qui fait qu'il y en a pour à peu près tout le monde. Au fait, que lisait Ali Baba?