Qimmik, Michel Jean
« J’avais hâte de retrouver la plume de Michel Jean parce que j’ai lu tout ce qu’il a écrit jusqu’à présent. Chaque fois, il y a quelque chose qui m’émeut, qui me remue. Il a un don pour écrire avec les mots du cœur. Il nous fait toujours découvrir des pans de l’histoire des peuples autochtones qu’on a moins connus parce qu’on ne nous les a pas enseignés ou qu’on nous les a cachés. On accède avec beaucoup d’humilité à la douleur des épreuves de ses ancêtres. Et ça, pour moi, c’est toujours générateur de prise de conscience. C’est aussi ça, la vérité et réconciliation, de prendre le temps de plonger dans des récits qui sont inspirés de faits réels que les peuples autochtones ont subis. »

Qimmik
Libre Expression
224 pages
La version qui n’intéresse personne, Emmanuelle Pierrot
« Je suis allée au Yukon et à Dawson City à 14 ans, pour apprendre l’anglais. La description du petit village est tellement exacte que j’avais l’impression de remarcher dans les rues. Ce qui m’a soufflée pour un premier roman et que j’ai trouvé exceptionnel, c’est le rythme et la désinvolture de l’écriture. J’ai aimé que ce soit cru et sans filtre, j’ai aimé cette incursion dans le mode de vie punk ; ça m’a rappelé parfois La déesse des mouches à feu, de Geneviève Pettersen, que j’avais adoré. […] Je suis encore tellement attachée au personnage de Sacha que j’ai envie de pleurer de colère et d’injustice avec elle ; et c’est ça qu’elle réussit à traduire. C’est rare que ça me prenne aux tripes comme ça. »

La version qui n’intéresse personne
Le Quartanier
320 pages
Hotline, Dimitri Nasrallah
« On est avec une femme qui est séparée de son mari, porté disparu sur fond de guerre civile au Liban. Elle immigre au Canada avec son fils et c’est là où ça devient le parcours d’une mère qui laisse tout derrière. […] Ce qui m’a frappée, ce sont les parallèles qu’on peut faire avec la réalité des nouveaux arrivants, la résilience de cette mère, sa dévotion pour son enfant. On devrait en faire une lecture obligatoire dans le cursus scolaire. […] Ce livre-là, je le mettrais à côté de Là où je me terre, de Caroline Dawson, et Ce que je sais de toi, d’Éric Chacour. C’est une histoire de déracinement et d’enracinement qui m’a redonné foi en l’humanité. »

Hotline
La Peuplade
376 pages